Quercyrail
Le chemin de fer se déploie le long du Lot dans la 2e moitié du XIXe siècle et concurrence progressivement l’économie fluviale (transport des marchandises sur les gabarres). Rail et rivière s’oppose farouchement, tout le territoire est bouleversé.
Dès lors, la voie ferrée longe le Lot en continu de Decazeville (mines de charbon, point haut du Lot navigable) jusqu’à Tonneins (confluence avec la Garonne), ce qui permet l’écoulement du charbon des mines de Decazeville vers l’Atlantique et la connexion du chapelet de petites et moyennes villes par un effet réseau complémentaire des grandes radiales.
Dans le passé souvent les axes de transports transversaux sont les rivières (à l’exception du maillage de Paris)
En 1827 première liaison ferrée de St Etienne à Andrézieux(Port sur la Loire) : 20 km et traction animale
En 1832 liaison de St Etienne à Lyon (port sur le Rhône) : 58 km
Premiers voyageurs : les ouvriers en 1837 Paris-St Germain en Laye 19 km
Au XIX°s. le grand intérêt industriel sont les centres miniers, le charbon : St Etienne, Alès, Decazeville, le Nord, l’Est, Carmaux sont rapidement desservis par des voies ferrées (le tronçon isolé Carmaux-Albi acheminait le charbon aux gabares du Tarn)
les grands axes sont réalisé pour acheminer le charbon aux gabares du Tarn :
Plusieurs itinéraires projetés chacun soutenu par une personnalité différente. Exemples :